Êtes-vous confrontée à un viol ? Sachez qu'il est possible de vous aider de différentes manières.

Qui peut comprendre ?

Ressentir le doute en soi, la honte, le dégoût, l’humiliation est tout à fait normal après un viol. Même si c’est difficile, il est fortement déconseillé de rester seule et de sortir de son silence rapidement. Il faut trouver l’aide d’une personne de confiance comme les parents, une proche, une amie, qui pourra écouter et soutenir, et pour accompagner dans les démarches. Comme le viol est un véritable traumatisme, les conséquences morales, psychologiques et sociales doivent être aussitôt prises en compte. Beaucoup d’associations spécialisées existent pour prendre en charge les victimes de violence sexuelle. Peu importe les circonstances de l’agression, la victime n’est pas responsable, alors il ne faut pas hésiter à en parler pour être soutenue. On peut même écrire ce qu’on a subi pour constituer de preuves lors d’une plainte ultérieure. Au passage, il faut également penser à conserver les vêtements ainsi que les linges souillés dans un sac en papier en vue de servir de preuve et pour identifier l’agresseur.

Voir la police pour les démarches judiciaires

Le viol avec pénétration vaginale, orale, anale ou autres est un crime sanctionné par la loi. Ainsi, il est conseillé de prévenir la police, la gendarmerie, ou la Brigade de protection des mineurs dès qu’un viol s’est produit. Pour les personnes victimes de viol, il est strictement conseillé de porter plainte pour arrêter l'agresseur. C’est la responsabilité de la police ou de la gendarmerie de recueillir tous les détails prouvant l’état de la victime, et être reconnue comme victime est important.Dans le cas d’une mineure, elle doit être accompagnée par des parents ou une proche, ou demander à être entendue en présence d’une femme. La plainte peut aussi être déposée directement auprès du Procureur de la République par lettre recommandée accompagnée de l’accusé de réception qui est à adresser au tribunal de grande instance et compétent.

Courir chez le médecin

Après le viol que faire ? Se rendre immédiatement chez le médecin dans une Unité Médico-judiciaire peut limiter les conséquences physiques, et surtout utiles pour l’enquête. Il est donc interdit de se laver après une violence sexuelle pour ne pas supprimer les traces. Après un examen clinique général, le médecin pourra procéder au constat des faits à l’aide d’un certificat. En effet, cet examen permet de déceler les lésions éventuelles et de prendre les premières mesure d’urgences comme le prélèvement du sperme. Puis, il prescrira une contraception d’urgence si nécessaire, fera un traitement antibiotique contre les maladies sexuellement transmissibles, et probablement un prélèvement pour le dépistage. Une consultation médicale pour un contrôle est recommandée environ un mois après le viol pour être rassurée.